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Léo, votre apiculteur

Une vision agro-écologique

En ruchers de production, je limite le nombre de ruches à 25. Cela permet d’éviter une trop forte concentration de ruches localement.

Je ne fais pas de transhumance hors Limousin et je ne déplace pas mes ruches pour aller chercher du miel ailleurs.

Si vraiment les conditions météos sont trop mauvaises, pour le bien-être des colonies, je déplace des ruches dans la région Nouvelle-Aquitaine. Je l’ai fait en 2021.

Je suis éleveur de mes propres reines produites localement.

La certification BIO

Profitant d’un territoire sauvage de forêts, de prairies, de landes et de l’absence de zone de grandes cultures, je me suis installé dès mes débuts en suivant les règles du cahier des charges BIO, convaincu par ce label.

Ce label a pour objectifs le respect de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. En apiculture, ce label est vertueux pour deux raisons principales :

  1. La conservation de la qualité des cires par éloignement du maximum de sources possibles de contamination par produits phytosanitaires. Les cires des ruches sont les matrices d’élevage des futures abeilles et de stockage de leurs aliments dont le miel que nous récoltons. Il est donc bien utile de préserver la qualité des cires au maximum.
  2. Une biodiversité alimentaire pour les abeilles, par la nécessité de proposer tout au long de l’année des zones de butinage sauvage (plus de 50% de l’aire de butinage sont des prairies et des forêts), pour esquiver les zones de cultures à dominante conventionnelle.

Il existe de nombreuses difficultés techniques pour l’apiculture d’aujourd’hui (le terrible varroa, un acarien parasite, le changement climatique, les frelons asiatiques…), mais, l’apiculteur engagé en Bio n’expose pas ses abeilles aux produits phytosanitaires et participe à la préservation de la biodiversité.

Ne transhumant pas mes ruches sur de grandes cultures non Bio, je limite volontairement les quantités de miel récolté mais mes abeilles évoluent ainsi dans un environnement privilégié, naturel et sain. C’est le fondement de mon engagement.

Eleveur de reines

Pour multiplier et entretenir des colonies d’abeilles en pleine forme, il faut avoir à disposition de jeunes reines bien fécondées. Elles permettront de remplacer celles dont la ponte commence à être moins régulière en nombre et qualité d’œuf. La sélection génétique des reines est une des clés du succès de l’apiculteur. Dès le mois d’avril, j’entreprends des ateliers de multiplication d’essaims en leur introduisant des cellules royales produites par mes soins. En mai, je prépare de petites colonies d’abeilles (nuclei) qui me permettront la production de reines régulièrement tout au long de la saison.

J’ai choisi d’élever des reines grâce aux principes de sélection en choisissant des critères de douceur des abeilles (le plaisir au travail est une de mes finalités) et de rusticité (que les colonies aient toujours des réserves de miel dans le corps de la ruche). En effet, je n’aime pas nourrir moi-même les colonies, mais je le fais avec du sucre bio si nécessaire.

Les bonnes relations avec les autres collègues apiculteurs et éleveurs de reines permettent aussi l’échange de reines ou de cellules royales pour éventuellement apporter du sang neuf et approfondir les travaux de sélections de nos abeilles.

Être apiculteur aujourd'hui

Pour être apiculteur, il faut bien creuser ses connaissances sur la flore, la faune, le terroir et la géologie de la zone sur laquelle on élève ses abeilles. Le Limousin, dans les reliefs du piémont du Massif central peut se retrouver pris dans une météo pluvieuse et offrir un environnement difficile pour les abeilles. A surveiller donc. En parallèle de cela, il faut créer de bonnes relations avec les propriétaires des terrains sur lesquels on dispose des ruches, établir de bons échanges avec les voisins apiculteurs professionnels et amateurs, creuser son sillon commercial en fonction des canaux de distribution choisi. La gestion de l’exploitation, comme pour toute entreprise, demande une vigilance administrative de tous les instants. La formation et l’apprentissage sont des leitmotivs, c’est pour cela que je suis adhérent et contributeur de l’ANERCEA (Association Nationale d’éleveur de reine), administrateur de l’ADANA (Association de développement Apicole de Nouvelle Aquitaine) et adhérent du CETA (Centre d’étude de techniques apicoles) du Limousin, CETA connu et reconnu par tous les apiculteurs de France.

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